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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 13:52

SAM 0628

 

Lundi 10 octobre, nous avons réuni, M. Julien Boulanger, maire de Clerval et moi-même, les différents acteurs locaux au sujet d’une réduction des horaires de la Pos
te de Clerval : maires des communes concernées du canton de Clerval; Mme Brigitte Vionnet qui représentait l’Association des Maires ruraux du Doubs; le conseiller général du canton de Clerval, M. Frédéric Cartier; le président du Doubs Central, M. Arnaud Marthey; les représentants syndicaux de la Poste; les salariés…

Nous avons échangé sur la nécessité de maintenir un bureau de Poste avec une amplitude horaire suffisante dans cette commune qui est le chef-lieu du canton. Il apparaît que Clerval fait preuve d’un fort dynamisme tant du point de vue économique avec des entreprises énergiques que démographique avec une hausse de la population. Ce dynamisme est par ailleurs soutenu par une politique du maire et du conseil municipal de Clerval qui veillent à créer des structures favorisant l’implantation de nouveaux habitants comme par exemple une crèche, un accueil périscolaire qui sont des modèles dans le département.

Il est indispensable de rester mobiliser afin que des entreprises qui assurent des missions de service public comme la Poste accompagnent les communes dans cette volonté de faire vivre et de développer la ruralité.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 23:14

Alerté par des représentants syndicaux de la Brigade de Surveillance Intérieure de Montbéliard s'inquiétant d'un projet de fusion de leur brigade avec celle de Delle et d'une diminution drastique de leurs effectifs, j'ai décidé d'écrire à M. François BAROIN, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.

Je vous propose de retrouver quelques passages de ce courrier :

 

" La Brigade de Montbéliard qui comptait 25 agents il y a deux ans  a déjà subi une réduction de ses effectifs puisqu’ils ne sont plus que 19 à l’heure actuelle.

Cette fusion aurait  de lourdes conséquences.

 Une conséquence humaine serait tout d’abord à déplorer. Le personnel composé de 34 agents en septembre 2011 (19 agents à Montbéliard et 15 agents à Delle) accuserait à nouveau une compression puisque, à terme, un effectif de 20 personnes est prévu. Le Pays de Montbéliard verrait alors le départ d’une quinzaine de familles, un départ que nous ne pourrions que déplorer.

 

En outre, la présence d’une Brigade de Surveillance Intérieure à Montbéliard, et ce, avec un effectif satisfaisant, est indispensable pour notre territoire.

Les missions de cette brigade (recherche de la fraude sur les vecteurs stupéfiants, contrefaçons, tabac…) s’effectuent sur un large périmètre qui correspond à tout le Nord Franche-Comté allant de Baume-les-Dames au Ballon d’Alsace en passant par Jussey, Luxeuil-les-Bains.

 La fusion de cette brigade et la baisse importante des effectifs entraineraient une absence de contrôle douanier sur un territoire qui est pourtant frontalier avec la Suisse, proche de l’Allemagne et intégré dans un vaste réseau d’échanges européen. Autrement dit, cet espace est traversé par de grands axes de communication et donc par des flux de marchandises et de personnes très importants.

 

Pour toutes les raisons précédemment évoquées, je vous demande de bien vouloir reconsidérer la fusion annoncée par le Directeur Régional et d’opter pour le maintien de la brigade sur Montbéliard avec des effectifs équivalents."

 

 

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 15:15

Aujourd'hui a lieu le coSAM 0447mice agricole du Pays de Montbéliard à Fesches-le-Châtel. C'est un moment important qui rime avec convivialité et fierté. Convivialité car ce comice se déroule dans la bonne humeur et fierté puisqu'il s'agit de montrer la qualité de l'élevage dans le Pays de Montbéliard. C'est aussi l'occasion pour les agriculteurs de rappeler les difficultés auxquelles ils sont confrontés. La présence de nombreuses personnalités politiques à cette manifestation prouve l'importance de l'agriculture dans le dynamisme économique français.

 

Je pense qu'une politique agricole doit être présente à l'échelle locale, nationale et européenne.

D'un point de vue local tout d'abord, les acteurs politiques doivent prendre en compte, lors de la réalisation des SCOT (Schéma de COhérence Territoriale), la nécessité de sauvegarder des espaces agricoles au sein d'un tissu urbain et encourager des initiatives qui contribuent à valoriser le terroir local. C'est une des dimensions qui tient particulièrement à coeur aux élus du Pays de Montbéliard Agglomération.

A l'échelle nationale, la politique agricole liée à la PAC, et donc à la politique européenne, doit permettre la mise en place d'un système efficace de lutte contre la volatilité des prix des matières premières, contre la spéculation ainsi que le soutien aux petites fermes comme base du développement rural. Nous sommes de plus en plus npmbreux à penser que l'avenir de l'agriculture ne se situe pas dans le productivisme agricole, bien souvent encouragé jusqu'à présent par les grands groupes agro-alimentaires. Il faut au contraire accompagner les exploitations familiales en les aidant à se moderniser et en renforçant les associations de producteurs.

C'est à ces conditions qu'il sera possible de répondre aux grands défis qui sont aujourd'hui posés; à savoir maintenir l'autosuffisance alimentaire tout en garantissant la sécurité alimentaire, préserver l'environnement et enfin, mettre en valeur les produits du terroir qui sont historiquement une richesse pour la France.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:59

J'ai organisé mercredi 8 juin une réunion de présentation des travaux de la mission parlementaire consacrée à la désindustrialisation des territoires que j'ai présidée pendant près d'un an et qui vient de rendre ses conclusions.

 

J'ai été ravi d'accueillir de nombreux élus, citoyens engagés, acteurs économiques de premier plan qui ont fait le déplacement à Audincourt : un public varié, très concerné et impliqué.

 

IMG_4621-2.jpg

 

Cette réunion très dense a été tout d'abord l'occasion de diffuser un reportage passionnant sur cette année de mission parlementaire, réalisé par un journaliste de Public Sénat.

Nous avons pu dans un second temps présenter les principales conclusions et propositions de cette mission et engager un dialogue avec la salle.

J'ai été touché de constater la grande qualité des interventions, interrogations qui ont contribué à animer et nourrir le débat, sur un sujet parfois difficile.

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 11:12

De nombreux maires du DOUBS m'ont interpellé sur des menaces très concrètes de disparition de services publics en milieu rural.

Je viens de poser une question orale avec débat sur ce thème essentiel pour la ruralité. La réponse est prévue le mardi 24 mai prochain.

 

 

vache.jpg

 

 

Question orale sans débat n° 1268S de M. Martial Bourquin (Doubs - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 24/03/2011 - page 685

M. Martial Bourquin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le devenir des dispositions de la charte des services publics en milieu rural. 

Il rappelle que la charte des services publics en milieu rural, signée le 23 juin 2006, devait être le point d'orgue d'une nouvelle politique d'aménagement du territoire, soulignant en préambule les enjeux de la présence des services publics en milieu rural « en terme de cohésion sociale et territoriale ». Concrètement la charte prévoit, dès lors qu'il s'agit de modifier l'offre des services, de « faire précéder toute réorganisation ou création d'une véritable concertation, animée par le préfet, avec les élus, les opérateurs de service public et les usagers ». 

Or les élus ruraux continuent d'être placés devant le fait accompli et se retrouvent non plus consultés mais bien contraints d'accepter sans possibilité de dialogue des décisions arbitraires et comptables, qui vident mécaniquement les territoires les uns après les autres de leurs services publics. Il prend en exemple un collectif de maires ruraux du Doubs, implantés dans des territoires particulièrement enclavés en période hivernale, qui viennent d'apprendre que leur village allait faire l'objet de regroupements scolaires et condamne de fait des écoles rurales à la fermeture. 

Alors que la charte des services publics en milieu rural prévoit que le projet de fermeture de classe soit prévu deux ans avant son effectivité et surtout fasse l'objet d'une réelle concertation, les élus, parents d'élèves en milieu rural ne sont pas écoutés, alors que leur village enregistre des naissances et compte des projets de développement importants. En s'attaquant à l'école rurale, le Gouvernement s'attaque au cœur même de la ruralité, au moteur de l'attractivité des territoires et au fondement même de l'égalité républicaine. 

Il ne peut que déplorer que l'État n'ait aucune volonté de faire vivre cette charte des services publics en milieu rural. Il craint que le protocole d'accord entre l'État et les opérateurs publics, dont les déclinaisons départementales expérimentales doivent intervenir avant mai 2011, ne soit plus qu'un bras armé de la révision générale des politiques publiques (RGPP), excluant complètement le savoir-faire des élus locaux, ne prenant pas en compte la spécificité des territoires, asphyxiant les initiatives locales et rurales. 

Il demande un moratoire concernant les projets de suppression des postes et écoles en milieu rural et la renégociation concertée avec les élus locaux d'un véritable pacte de présence de services publics dans les territoires ruraux.

 



En attente de réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 11:00

J'ai été alerté par des maires du Doubs, installés en milieu rural,qui ont été récemment informés de la menace qui pèse sur des emplois de professeur des écoles.

 

Je viens d'intervenir après de Madame L'inspectrice d'Académie pour relayer leurs profondes inquiétudes. 

 

La machine à broyer les services publics continue son oeuvre dans nos communes et je ne peux décidément pas rester insensible à ce mouvement massif de déménagement des territoires et cette asphyxie de nos villages.

L'école est un service public fondamental pour la vie de ces villages, notamment dans des parties du département parfois difficilement accessibles en pleine période hivernale. La concentration de la carte scolaire en arrive en effet à oublier la particularité de ces zones enclavées, au nom d'une rationalité budgétaire qu'il est aujourd'hui impossible de cautionner.

 

Et ceci d'autant plus que dans ces cas précis, des dizaines de naissance ont été enregistrées depuis plusieurs mois, qui viendront renforcer nécessairement les effectifs scolaires.

La suppression d'un poste, d'une classe ou d'une école ne sont pas que des questions budgétaires. Ces décisions mettent à mal tout le travail engagé dans ces villages pour renforcer leur attractivité.

La ruralité est plus que jamais vivante et l'école en est sans nul doute l'un de ses poumons.

Je vous invite à venir débattre lors de la réunion publique organisée mardi 15 mars 2011 à 20h, à la salle communale de Vauffrey avec les maires et les parents d'élèves de ces écoles.

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 10:49

ROBERT SCHWINTC’est avec une grande émotion et une infinie tristesse que j’ai appris le décès de Robert Schwint.

 

J’avais une profonde admiration pour Robert, pour son engagement et son parcours politique, pour le travail qu’il a réalisé, pour sa ville de Besançon et pour toutes les missions qu’il a menées dans le cadre de ses différents mandats.

 

Robert était un grand homme politique et un grand gestionnaire ; il a beaucoup donné à Besançon pour promouvoir, développer, embellir et humaniser cette ville qu’il affectionnait. Il s’est aussi beaucoup investi pour notre département et notre région.

 

Enfant du Pays de Montbéliard, issu d’un milieu modeste, il connaissait l’importance du secteur industriel et mesurait le travail des femmes et des hommes qui contribuent au développement de notre région.

 

Profondément humain, homme de valeurs et de convictions, il avait un regard aigu sur nos concitoyens et leurs conditions de vie et s’est engagé au sein de la commission des affaires sociales lorsqu’il était Sénateur. Il est d’ailleurs à l’origine d’une première proposition de loi visant à instaurer un revenu minimum d’insertion, texte qui n’avait pas abouti à l’époque.

 

Au fil des années, j’avais tissé avec Robert des liens d’amitiés et c’est un ami que je perds aujourd’hui, un ami avec qui j’aimais échanger et partager des moments de convivialité.

 

Je salue la mémoire de ce grand homme et lui rend un hommage des plus solennels.

 

A son épouse Simone, à ses enfants, à sa famille, à ses amis et ses proches, je présente mes plus sincères condoléances.

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:44

P1000660C'est avec grand plaisir que j'ai répondu favorablement à l'invitation de Jean-Marc BURGAT, Maire de Charmauvillers, d'assister à la cérémonie de voeux organisée samedi 22 janvier dans sa commune.

 

Jean-Marc BURGAT a tout d'abord remercié l'ensemble des présents de leur participation à cette cérémonie et a souligné la venue de sa collègue suisse, Mme Denise GIRARDIN, Maire de la commune voisine du Noirmont en Suisse, accompagnée d'un conseiller. C'est la première fois que les deux communes se trouvent réunies et M. BURGAT envisage de réitérer ces rencontres conviviales qui permettent de tisser des liens et d'échanger dans une ambiance amicale.

 

Après avoir rappelé les réalisations et les temps forts de l'année 2010, M. BURGAT a fait part des projets de l'année 2011 qui seront débattus prochainement au sein du Conseil Municipal. Il a souligné l'importance du budget consacré à l'école primaire mais a rappelé la nécessité de maintenir et préserver l'école pour assurer la vie du village. Conscient que la révision générale des politiques publiques entame la présence des services publics en secteur rural, M. BURGAT souligne son attachement à conserver l'école sur le village ainsi que les services de gendarmerie du Russey qu'il sollicite régulièrement et qu'il ne voudrait pas voir disparaître du secteur.P1000656

 

M. BURGAT a abordé la question de la préservation de l'environnement et du site exceptionnel que représente le Doubs. Il a souhaité sensibiliser les présents au grave problème des pollutions du Doubs franco-suisse et des mortalités piscicoles et a donné la parole à Christian TRIBOULET, Président de l'AAPPMA "la Franco-suisse et Gorges du Doubs". Il a conclu son propos en présentant ses meilleurs voeux à toute l'assemblée.

 

M. TRIBOULET a présenté les constats établis par l'AAPPMA et notamment le travail de terrain de M. MALAVAUX, garde-pêche de la Franco-suisse, domicilié à Charmauvillers et qui avait alerté dès le début M. BURGAT sur la mortalité des truites, les maladies dont la faune piscicole est atteinte et sur la baisse de qualité des eaux du Doubs. M. TRIBOULET a fait part des dernières conclusions de la DDT et de l'ONEMA ainsi que des démarches engagées auprès des élus locaux et des parlementaires afin qu'ils se mobilisent sur ce dossier. Un tableau présentant des photos sur l'état de santé des poissons et les derniers articles de presse a été mis à la disposition des présents afin que chacun mesure la situation. M. TRIBOULET a souligné combien le site du Doubs franco-suisse est exceptionnel pour la pêche à la truite et combien il s'avère nécessaire et urgent de tout mettre en oeuvre pour préserver l'écosystème et la faune piscicole.

 

J'ai confirmé que sur ce dossier particulier des pollutions et mortalités piscicoles du Doubs franco-suisse, j'avais interpellé M. le Préfet et qu'une réunion devrait se tenir soit le 11 soit le 18 février sous la présidence de M. le Sous-Préfet de Montbéliard. Cette réunion devra bien évidemment être le début d'une démarche globale visant à définir un plan d'actions et des moyens spécifiques de remédier à cette situation qui peut mettre gravement en péril l'avenir de la rivière, de la faune et la flore ainsi que les bassins de vie qui sont alimentés en eau à partir du Doubs.

 

J'ai tenu à souligner les réalisations effectuées et les projets de la commune ainsi que l'esprit de solidarité et la volonté de promouvoir le lien intergénérationnel entre les habitants, qui transparaissent dans le discours de M. BURGAT. J'ai relevé aussi son souhait de voir préserver l'école de son village et les services publics en milieu rural. Soucieux également que la RGPP ne s'applique pas de façon systématique, sans lien avec les réalités de terrain, les parlementaires du groupe auxquels j'appartiens ont demandé à ce qu'un grand débat sur la ruralité ait lieu au Sénat et qu'une mission soit créée pour mesurer les réalités de la mise en oeuvre de la RGPP.

 

J'ai également présenté mes meilleurs voeux et je remercie très sincèrement Jean-Marc BURGAT de m'avoir invité à cette cérémonie conviviale et chaleureuse.

 

 

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:46

La mobilisation des étudiants, de leurs enseignants, soutenus par les élus locaux, a permis d'aboutir favorablement et de maintenir les 4 options du BTS des métiers de l'audiovisuel du Lycée Viette de Montbéliard. C'est une belle réussite mais d'autres combats restent à mener pour maintenir des postes et des écoles et préserver l'avenir de nos enfants.

 

Les enseignants ont transmis le communiqué ci-dessous et remercient toutes les personnes qui les ont soutenus dans ce combat.

 

Le 20 janvier, monsieur le Recteur de l’Académie a décidé de maintenir à la rentrée scolaire 2011 les quatre options existantes du BTS des Métiers de l’Audiovisuel au Lycée Viette de Montbéliard, à la suite de réunion de travail avec l’équipe pédagogique.

L’intégration de la formation à la rentrée prochaine dans de nouveaux bâtiments financés par la Région Franche-Comté permettra une augmentation des effectifs, à raison de 12 étudiants par option.

 Au vu de cette décision répondant à leurs attentes, les enseignants du BTS des Métiers de l’audiovisuel, en grève depuis le 12 janvier 2011, mettent un terme aujourd’hui à leur mouvement.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 13:50

P1000067Attaché à un grand service public de l'Education Nationale, je ne peux accepter sans réagir que les moyens affectés à l'éducation soient systématiquement revus à la baisse avec des suppressions de postes massives, compromettant l'avenir de nos enfants, l'égalité des chances et le développement équilibré de nos territoires. A plusieurs reprises, depuis 2009, j'ai questionné le Gouvernement sur ces réductions drastiques, notamment sur la disparition programmée des réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficultés et les fermetures de classes qui pénalisent lourdement nos enfants.

 

Au Sénat, lors de l'examen du budget 2011 de l'Education Nationale, avec les parlementaires du groupe socialiste, nous avons alerté le gouvernement sur cette baisse des moyens affectés à l'éducation et avons montré notre opposition quant aux 16 000 suppressions de postes prévues pour cette année.

 

Lors de la présentation de la carte scolaire envisagée pour la rentrée 2011/2012 sur le département du Doubs, j'ai immédiatement apporté mon soutien aux élus locaux qui m'ont fait part de leurs inquiétudes quant aux fermetures de classes, d'écoles et je me suis mobilisé aux côtés des étudiants, des équipes pédagogiques et des parents d'élèves pour défendre particulièrement les options du BTS audiovisuel du lycée Viette de Montbéliard et préserver les classes et les écoles menacées de fermeture.

 

Avec Pierre Moscovici, Député du Doubs, Président de Pays de Montbéliard Agglomération, et Jacques Hélias, Maire de Montbéliard, Conseiller Général, nous avons interpellé Luc Chatel, Ministre de l'Education Nationale ainsi qu'Eric Martin, Recteur de l'Académie.

 

J'ai également adressé un courrier à Monsieur le Ministre de l'Education Nationale le priant d'examiner particulièrement la situation de l'Académie de Besançon en renonçant aux fermetures de classes et de filières programmées, de sorte à défendre l'avenir de nos enfants et le développement de nos territoires.

                                     

 

BTS photo FJ

 Les étudiants de BTS audiovisuel ont enterré  

                                    leur option, menacée de suppression à la rentrée.

 

 

Monsieur le Ministre,

Je me permets d’attirer votre attention sur les suppressions de postes et de filières envisagées pour la rentrée scolaire 2011/2012 au niveau de l’Académie de Besançon et particulièrement pour le département du Doubs.

 Profondément attaché à un grand service public de l’Education Nationale, je ne peux accepter que la baisse des moyens affectés à l’enseignement compromette ainsi l’avenir de nos enfants, la qualité de l’éducation et le développement équilibré de nos territoires.

 La carte scolaire présentée pour l’Académie de Besançon fait état de la suppression de 285 postes (94 postes dans le premier degré, 177 dans le deuxième degré et 14 postes administratifs), et se traduira non seulement par des fermetures de classes mais également par la disparition d’écoles et de réseaux d’enseignement spécialisé en milieu rural, par la remise en cause de filières de formations, pourtant novatrices et garantes d’une insertion professionnelle réussie.

 La mise en œuvre de la révision générale des politiques publiques qui s’applique de façon implacable et sans distinction des réalités et nécessités de terrain, fragilise lourdement nos territoires, ignorant totalement les ambitions et les projets engagés par les élus locaux pour promouvoir leurs communes, conforter leur attractivité et garantir à leurs concitoyens l’accès et le bénéfice de l’ensemble des services publics auxquels ils peuvent légitimement prétendre.

 En ce sens, le maintien des écoles doit être une priorité de l’Education Nationale de sorte à répondre à ses missions fondamentales et à ses obligations en matière d’égalité des chances.

 En ma qualité de parlementaire, je suis interpellé par de nombreux élus inquiets quant aux menaces de fermetures d’école dans leur commune, de suppressions des réseaux d’aide spécialisée pour les élèves en difficulté alors que des projets de redynamisation de leur ville ou village sont en cours de réalisation et aboutiront à l’installation de nouvelles familles.

 Les propositions des Rectorats qui ont suscité une forte mobilisation de tous les acteurs du secteur éducatif, des parents d’élèves, des élèves et des élus locaux, et qui ne seront entérinées qu’après les échéances électorales, doivent impérativement être réexaminées en prenant en compte l’ensemble des enjeux locaux.

 Aux fermetures annoncées d’écoles rurales dans le Doubs, s’ajoute la menace de suppression d’une option du BTS audiovisuel dont l’enseignement est assuré au Lycée Viette de Montbéliard. Cette perspective apparait comme une aberration puisque cette filière répond à une attente des étudiants et une demande forte des entreprises qui recrutent ces jeunes diplômés.

 Cette section a été largement plébiscitée par les élèves et le monde de l’entreprise. Confortée par l’intérêt de cette filière novatrice et porteuse d’emplois, la Région Franche-Comté a engagé d’importants travaux de construction pour favoriser l’accueil et l’enseignement dispensé aux étudiants.

 La suppression d’une option de ce BTS, sans concertation préalable, met à mal les investissements réalisés par les collectivités territoriales et tend à ignorer le développement des formations qu’elles initient en partenariat avec les universités et en adéquation avec la diversification nécessaire sur le bassin de vie du nord Franche-Comté.

 L’Education Nationale, acteur primordial de l’avenir de nos enfants, doit rester une priorité du Gouvernement qui se doit de promouvoir un système éducatif, garant de l’égalité des chances, facteur essentiel dans la lutte contre les exclusions et la réduction de la fracture sociale.

C’est pourquoi je vous saurai gré, Monsieur le Ministre, de bien vouloir examiner la situation particulière de l’Académie de Besançon et de veiller à préserver les écoles en milieu rural en renonçant aux fermetures envisagées et garantir le maintien de la filière BTS audiovisuel dans son intégralité au Lycée Viette de Montbéliard.

 L’application des réformes engagées par le Gouvernement ne doit pas pénaliser nos concitoyens vis-à-vis de l’accès aux services publics et particulièrement à ce grand service que représente l’Education Nationale. Le Sénat s’étant engagé récemment dans une démarche d’analyse de la mise en œuvre de la RGPP, j’aurai prochainement l’occasion de vous questionner sur ce point dans le cadre d’une séance de question orale au Sénat.

Vous remerciant par avance de l’attention que vous réserverez à ma démarche,

 Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma considération distinguée.

 

 

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